Marcheriez-vous dessus ? L’impression 3D a déjà été utilisée pour créer une gamme d’objets bizarres et merveilleux mais c’est la première fois qu’elle a été utilisée dans ce type de construction; un pont de 12 mètres de long qui est imprimé en béton micro-raffiné.
Les chercheurs ont donc créé le premier pont 3D imprimé au monde, qui, selon eux, pourrait être l’avenir de la construction. L’impression 3D est un moyen de fabriquer des objets solides tridimensionnels à partir d’un fichier numérique. La création d’objets 3D est réalisée en plaçant des couches successives de matériau jusqu’à ce que l’objet soit créé. Chacune des couches est une coupe horizontale tranchée très finement de l’objet final.
D’abord, vous créez une conception virtuelle de l’objet que vous souhaitez créer. La conception virtuelle se trouve sur un fichier informatique qui peut être créé à l’aide d’une application de modélisation 3D. Un scanner 3D peut ensuite réaliser une copie numérique en 3D de l’objet. La création extraordinaire, qui réside dans un parc à Madrid, est de 12 mètres de long et de 1,75 mètres de large.
L’Institut d’architecture avancée de Catalogne (IAAC) a été chargé de la conception architecturale du pont. Les chercheurs ont essayé d’imprimer des structures 3D pendant 15 ans. C’est un développement vraiment important dans l’innovation et l’expérimentation architecturales. Ils espèrent que ce pont ouvrira plus de possibilités d’utiliser l’impression 3D dans le génie civil.
Le pont a été inauguré le 14 décembre dans le parc urbain de Castilla-La Mancha à Alcobendas, Madrid. Pendant la construction, les déchets ont été réduits par le recyclage des matières premières pendant la fabrication. Le pont est composé de huit parties différentes, chacune faite de poudre de béton micro-renforcée de polypropylène thermoplastique. Il s’agit d’une technique évolutive qui consiste à déposer des couches de matériau d’une feuille sur l’autre. Au lieu d’utiliser de l’encre comme une imprimante normale, c’est du matériel de construction qui est déposé. Les ponts sont souvent utilisés pour pratiquer les principes de l’architecture et il s’agissait donc d’un exercice important d’expérimentation.
L’IAAC a travaillé avec des architectes, des mécaniciens, des ingénieurs en structures et des représentants municipaux pour donner vie à la conception. Les chercheurs ont utilisé une technique évolutive qui consiste à déposer des couches de matériau sur une feuille. Le pont est composé de huit parties différentes, chacune faite de béton en poudre micro-renforcée de polypropylène thermoplastique. La construction repose sur une imprimante 3D massive, la première de son genre, qui peut lier le sable à la roche solide.